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jeudi 14 mai 2015

Fausses créances, procédure abusive et escroquerie à l'héritage ...

... Ou comment certaines personnes dépourvues de scrupules, rongées par la jalousie et la convoitise, sont prêtes à tout pour satisfaire leur avidité vorace, allant jusqu'à utiliser abusivement et frauduleusement la voie judiciaire aux fins de s'inviter dans une succession à laquelle ils n'ont pas été conviés et de s'y tailler la part du lion, en spoliation de la part des héritiers légaux.
En voici une formidable et scandaleuse illustration ... l’incroyable histoire de Monsieur Michel M., dont "la Plume, le Glaive et la Balance" a décidé de se faire le porte-parole, "l'avocat", le défenseur public … pour qu'au final, la Justice (la vraie) triomphe de l'infâme.

En voici le récit, relayé par notre plume ...

 « Exposé des faits :

1- Le contexte :

« En mai 2009, mon père, Henri M. (anciennement exploitant agricole, propriétaire d'une ferme avec des terres en pleine propriété) est décédé, laissant deux fils, moi et mon frère Jean-Noël ( tous deux issus d'un premier mariage) seuls héritiers réservataires dans la succession, avec un testament qui, par ailleurs, allotit mon neveu (en plus de donations de terres faites de son vivant, au-delà de la quotité disponible).
Prudent, j'ai accepté cette succession "sous réserve de l'actif net", demandant à la notaire de famille, Me Chantal L., d'établir un inventaire, avec l'objectif, in fine, d'agir en réduction des libéralités faites en atteinte de ma part réservataire. Mais l'établissement de cet inventaire est rapidement devenu un problème, un point épineux dans le règlement de cette succession ... Ladite notaire, visiblement très partiale, ne m'a soumis que de vagues projets tronqués, partiels et mensongers, dissimulant d'une part les donations déguisées antérieures faites par mon père à son petit-fils, avec en plus des chiffrages erronés ... et, d'autre part, alléguant de sommes dues par la succession non justifiées ...  tout ceci en retranchement de l'actif de la succession de mon père et en atteinte de ma part réservataire légalement dévolue, ce que je n'ai évidemment pu accepter ... Dès lors, aucun inventaire n'ayant été correctement établi par la notaire (et ayant dû demander en justice une prorogation de délai pour l'établissement de cet inventaire), il en est résulté un blocage dans le règlement de la succession de mon père et dans mon action en recouvrement de ma part réservataire.
Le point de litige aurait pu s'arrêter là ... Or, peu à peu, il s'est insidieusement déplacé vers un autre litige parallèle, impulsé par la comportement malhonnête et malveillant des fils de la deuxième épouse de mon père, les Consorts R. (nés d'un premier mariage de leur mère avec Monsieur Serge R., le frère de ma mère) ... 

2 - L'entrée en scène des enfants de la deuxième épouse de mon père, les trois frères R. :
Depuis 5 ans, les trois frères R. ne cessent de me harceler, d'utiliser mille subterfuges et manoeuvres frauduleuses, aux fins de bloquer le règlement de la succession de mon père et de s'y tailler une part indue ... manifestement frustrés de ne pas avoir été couchés sur le testament de leur beau-père alors qu'ils espéraient le contraire de son vivant !
Ils ont, par exemple, tenté en 2010 de vendre dans mon dos une maison indivise comprise dans la succession de mon père (à hauteur du 1/4), n'hésitant pas pour cela à usurper dans la promesse de vente et aux yeux des candidats acheteurs, l'entier titre de propriété de ce bien, au mépris de la part indivise recueillie par mon frère et moi (part qu'ils connaissaient parfaitement) ... et faisant fi au passage de ma décision d'acceptation "à concurrence de l'actif net" (qui m'interdit de disposer d'un quelconque bien ou d'une quelconque part dans la succession tant que celle-ci n'est pas réglée, sous peine de perdre le bénéfice de cette option successorale).
Ayant découvert la supercherie, j'y ai bien entendu aussitôt mis mon veto, ce qui les a contraint, finalement (après quelques tentatives d'extorsion de signature sous menace et contrainte) à abdiquer et renoncer, bon gré mal gré, à cette tentative de vente frauduleuse (ce qui leur a d'ailleurs valu une assignation en responsabilité par les malheureux candidats acheteurs) ...
Mais, plus retords et vindicatifs que jamais, ils ont alors échafaudé une thèse totalement farfelue, arguant cette fois-ci d'une créance à l'encontre de la succession, à défaut de pouvoir vendre la maison et en recueillir les fruits ... une créance née d'une soi-disant "cession" de son vivant (suite au décès de son épouse en 2004) du fameux quart indivis de la maison par mon père, à leur profit, en contrepartie de l'entière disposition du solde "des comptes courants" de mon père et de son épouse ... un soi-disant accord contractuel qui, de leurs dires, n'aurait pas été régularisée ni enregistrée par la notaire de famille, mais qui n'en demeurerait pas moins valable, selon eux, leur conférant donc à présent (à défaut de droit réel sur ladite part) une créance sur la succession de mon père ! J'ai aussitôt demandé à leur avocate des preuves tangibles de cette soi-disant cession de sa part indivise par mon père à leur profit, mais jamais celle-ci n'a été en mesure de me communiquer l'ombre d'une preuve matérielle, ni même d'une trace (si ce n'est un malheureux projet de protocole d'accord non daté et non signé, auquel mon père n'a même pas concouru), et bien incapable d'ailleurs de me communiquer la date exacte de cette soi-disant "transaction" (un comble !) ... Tout au plus m'a-telle servi (apparemment fort troublée par mon insistance) des versions successives, diverses et variées, en réalité parfaitement contradictoires ... trahissant par-là le caractère mensonger des allégations de ses clients, ce que je n'ai pas manqué de souligner ... refusant toujours et encore de faire droit à ce que j'estime là être une tromperie !
Furieux de n'avoir pu me contraindre et m'abuser de la sorte, et devant mon refus persistant d'admettre leur fausse créance à l'égard de la succession ... ils vont alors aller encore plus loin dans leur hargne : utiliser l'arme judiciaire pour parvenir à leurs fins, mais de manière parfaitement tronquée et frauduleuse ...
3 - L'assignation en justice : la thèse de la « société créée de fait » et l'invocation de fausses créances à l'encontre de la succession M. ...
Août 2012 : coup de théâtre ! ... les Consorts R. m'assignent en justice (en pleine période de vacances) ... en apparence, assignation en partage et liquidation de la succession de leur mère, Madame Janine LAURENT / 2e épouse M., décédée en 2004, succession qu'ils disent non encore réglée ... mais en réalité, sur le fond, action en reconnaissance et recouvrement de prétendues créances à l'encontre de la succession de mon père  ... La manoeuvre est d'ores et déjà quelque peu sournoise ...
Le fondement juridique principal de cette action ?? ... en résumé : une prétendue "société créée de fait" qui se serait tissée entre leur mère et mon père depuis plus de 30 ans (1966), dans le cadre d'une exploitation agricole prétendue commune et qui aurait enrichi indûment le patrimoine de mon père (et donc sa succession), au détriment de leur mère (et sa succession) ... ceci jusqu'en 1993, date de la retraite de cette dernière.
Et ainsi, fort de cette prétendue société créée de fait, les Consorts R. mettent ainsi allègrement en avant un certain nombre de créances, du chef de la succession de leur défunte mère, à l'encontre de la succession de mon père, revendiquant au final le bénéfice de l'enrichissement du patrimoine / de la ferme de mon père par ce qu'ils estiment être le fruit du travail de leur mère ... n'hésitant pas à remonter jusqu'à trente ans en arrière, et même bien au-delà !! Dès lors, la prétendue créance revendiquée à l'encontre de la succession de mon père s'avère phénoménale, pour ne pas dire indécente (plus de 600 000 € !)... cette thèse de la société créée de fait laissant libre court à tous les excès dans leurs allégations ... à une cupidité sans fin … 
Mais c'est bien là que le bât blesse ... car cette thèse de la société créée de fait ne tient pas la route un seul instant, dans la mesure où :
1- seul mon père était chef de son exploitation (individuelle) et propriétaire des terres ;
2- mon père et sa deuxième épouse se sont mariés sous le régime de la séparation de biens,  marquant par là leur volonté claire et ferme de séparer leurs intérêts ... et ce, pourtant, après des années de concubinage et alors que mon père était déjà chef d'exploitation ;
3- aucun apport matériel ni pécuniaire n'a jamais été réalisé par leur mère et même sa contribution en industrie (si ce n'est la contribution normale d'une épouse aux obligations du mariage) n'est pas réellement établie ;
4- surtout, bien qu'ayant effectivement profité des fruits de l'entreprise de mon père, jamais leur mère n'a contribué ni entendu contribuer aux dettes de la ferme et elle n'a jamais supporté quelconque risque lié à l'entreprise ... mon père étant le seul garant aux yeux des créanciers, le seul à assurer les risques liés à cette exploitation agricole ;
5- enfin, mon père ayant pris sa retraite en 1985, aucune co-exploitation et donc aucun affectio societatis n’était possible entre 1985 et 1993, ce qui invalide complètement la thèse de la société créée de fait entre ces dates …
Donc, il est évident que cet argument de la société créée de fait ne tient pas un seul instant : les conditions cumulatives exigées par le Code civil en matière de société créée de fait (article 1832 et 1873), maintes fois réitérées et sanctionnées par une jurisprudence stricte n’étant pas réunis …
- Pas d'apport clairement établi (si ce n'est une contribution en industrie dont il n'est pas démontré qu'elle dépasse le devoir d'assistance de l'épouse et la contribution normale aux charges du mariage) ;
- Pas "d'affectio societatis" (ce qui est attesté par de nombreuses pièces) ;
- Pas de contribution aux dettes ni aux risques de l'exploitation ...
Aucun des éléments constitutifs de la société créée de fait n'est démontré ... pas le moindre élément matériel, objectif, tangible à l'appui de leur prétention ... Mais, bien au contraire (comble de l'ironie), des pièces (leurs propres pièces) qui, après analyse et confrontation, démontrent en réalité l'exact contraire de ce qu'ils prétendent !
Il est d'ailleurs curieux que ceux-ci n'aient commencé à invoquer cet argument que très tardivement, suite à l'échec de leur tentative de vente frauduleuse du bien indivis sur lequel j'avais une part ! D'ailleurs, jamais leur mère, première intéressée n'a fait allusion à cela de son vivant, jamais elle ne l'a revendiqué, même au moment de son départ en retraite ! Et ses enfants, les Consorts R., n'ont pas plus invoqué cela suite au décès de leur mère (décès intervenu en 2004), du vivant de mon père (et oui ... ils pensaient figurer sur le testament !) ... Ce n'est que bien après le décès de leur mère (8 ans plus tard !) qu'ils ont "découvert", comme par enchantement, l'existence de cette soi-disant "société créée de fait" ?! A-t-on déjà vu pire mauvaise foi ?!
J'insiste encore sur le fait qu'avant d'initier cette procédure, le fondement de leur prétendue créance à l'égard de la succession a beaucoup fluctué ... oscillant entre plusieurs versions discordantes, une confusion attestée par des échanges de courriers avec leur avocate de l'époque et toujours actuelle (qui, j'ajoute, m'a elle-même transmis au passage la fameuse promesse de vente frauduleuse!) ... des courriers confus et contradictoires trahissant le caractère mensonger des prétentions de ses clients (courriers que j'ai bien entendu précieusement gardés).
Tant d'année sans mot dire, sans agir ... Et voilà à présent qu'ils se réveillent subitement ? qu'ils prétendent s'appuyer, tout à coup, sur cette prétendue société créée de fait (à défaut d'avoir pu s'appuyer sur autre chose) ... et, par ce biais, faire remonter à la surface de prétendus prêts familiaux soi-disant non remboursés vieux de 20, 25 ... et même 30 ans (prêts complètement fictifs au demeurant), ceci pour mieux gonfler la note de leur soi-disant créance à l'égard de la succession et s'y tailler, in fine, une part conséquente, pour ne pas dire indécente !
L’intention frauduleuse dans cette affaire est absolument manifeste … une belle escroquerie à la procédure à grand renfort de mensonges en tous genres et de faux éhontément produits en justice ... 
Il est tout de même fort intéressant de noter que ces messieurs se sont toujours refusés, avant cette procédure, à communiquer tous éléments de preuve tangibles à l'appui de leurs prétentions, malgré mes sollicitations répétées ... et qu'aujourd'hui, ils produisent en justice un certain nombre de pièces pour la plupart inopérantes et sans aucune valeur juridique mais aussi, et surtout, des pièces non seulement contradictoires entre elles, mais, bien plus grave, de véritables faux pénalement répréhensibles, comme s’ils s’estimaient au-dessus des lois et couverts par une chape d’impunité, à s’imaginer ainsi pouvoir tromper la justice par des manœuvres illégales et au demeurant parfaitement grotesques. 
Oui, l’objet véritable de cette action est évidente, éclatante :  utiliser abusivement la voie judiciaire (la tentative de la dernière chance) aux fins de se tailler la part du lion dans la succession de mon père là où ils ont échoué auparavant … animés à la fois par une cupidité démesurée et par une haine farouche … une sombre vengeance née de la frustration d’avoir été écartés par leur beau-père de sa succession, acte symbolique de rejet, de "répudiation", marque de non-filiation et d'illégitimité (les raisons profondes qui ont animé cet acte sont exposées ultérieurement) et qu’ils n’ont pas du tout digérée … Voilà, au-delà même de la terrible cupidité qui les anime et les ronge, la cause profonde de cette rancœur et de cette animosité qu’ils nourrissent et déversent aujourd’hui contre moi, moi le fils légitime, héritier légal, qui ai été couché sur le testament de mon père (alors que j’étais pourtant fâché avec lui et largement désavantagé par rapport à mon frère) là où eux ont été écartés, eux les enfants d’un autre lit … 
Une affaire qui aurait pu se cantonner à une banale histoire familiale de conflit d’héritage comme il y en a tant d'autres … et qui, au vu de la carence manifeste de preuves des requérants, aurait pu se clôturer très vite, en rester là … Mais, contre toute attente, cette histoire a, au fil du temps, pris une tournure de plus en plus complexe, incroyable pour ne pas dire surréaliste … une tournure très grave, oppressante, insupportable, impliquant des notaires bien peu scrupuleux et mettant également en lumière de sérieux dysfonctionnements de l’institution judiciaire … une tournure que je n'aurais imaginé être possible, même dans mes pires cauchemars ... Qui peut raisonnablement croire qu'une telle action en justice, aussi vide de preuves, aussi malhonnête, aussi frauduleuse, aussi grotesque, ait la moindre chance de triompher ? Et pourtant ... cette "justice", soi-disant aveugle et impartiale, malgré les preuves irréfutables que j'ai accumulées et versées à leur encontre (preuves qui auraient dû avoir raison de cette action abusive depuis plus d'un an déjà), feint de ne pas m'entendre, de ne pas lire, de ne rien voir, alors que tout est si limpide ... une justice soi-disant impartiale qui ignore purement et simplement mes pièces et mes arguments ... et pire encore, qui accorde au contraire du crédit aux faux manifestes fournis par les requérants à la procédure et ce, malgré mon irréfutable démonstration de leur qualité de faux (pièces à l'appui) ! 
Comment se défendre dans de telles circonstances, devant quelque chose de si manifeste, grotesque et scandaleux ?! Comment vaincre cette impuissance devant un tel parti pris, une partialité aussi flagrante, qui bafoue allègrement le principe du contradictoire et de l'égalité des armes ? 
Une telle injustice ne saurait être tue … une injustice d'autant plus scandaleuse et intolérable que deux avocats successifs ont trahi la défense de mes intérêts dans cette affaire, deux avocats qui m'ont honteusement lâchés, sans aucun ménagement (et ce, particulièrement la deuxième, Maître D., dont j'exposerai le cas ultérieurement), manifestement effrayés par l'implication de notaires couvrant de leur titre, comme d'un blanc manteau de religion, les méfaits des protagonistes ... en toute impunité ... Quel avocat se risquerait à mettre en cause un notaire ? Voilà une triste vérité que j'ai appris à mes dépens ...
Me voilà donc au final attaqué de plein fouet, pris dans les filets d'une procédure aberrante, une procédure parfaitement abusive et totalement frauduleuse, initiée par des parties haineuses, cupides et de mauvaise foi, prêtes à tout pour me spolier dans mon héritage (et même au-delà) ... sans que je sois en mesure pour le moment, en dépit de l'absurdité de cette action, de me défendre à "armes égales", si ce n'est par la voix de ce blog ...
Voilà mon histoire, mon appel, mon cri d'indignation que je livre à "la Plume, au Glaive et à la Balance" ... pour qu'enfin, Justice soit faite, pour que l’impunité ne triomphe pas … 

Michel M. 



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